Au diable la vitesse…
Au début du 19e siècle, on utilise les chevaux comme moyen de déplacement et de traction pour les carrosses et autres charrettes. Constantin est un visionnaire… il travaille sur un projet de machine propulsée pouvant utiliser deux ressources naturelles, l’eau et le bois. Certes, les premières tentatives ont vu le jour au 18e siècle mais n’évoluaient pas beaucoup. Constantin reprend le flambeau et une fois la fiabilité du moteur améliorée, il ne reste plus qu’à l’installer sur un châssis et des roues. Une chaudière et une réserve de bois sont les éléments indispensables de la machine. Après quelques prototypes qui ont explosé ou fini dans un arbre, l’ultime machine sort de l’atelier. Le tricycle à vapeur est né ! Ce prototype n’aura pas la chance d’être produit en série mais comporte de bonnes idées comme l’amortissement, le freinage, l’embrayage ou l’éclairage. Après avoir déposé de nombreux brevets, Constantin restera un des pionniers de l’automobile. Voici donc un personnage attachant qui mérite d’entrer dans mon univers d’aventuriers et d’inventeurs. De la machine à coudre à la machine à vapeur il n’y a qu’un pas. Pièces en laiton, cuivre, acier, fonte… cuir et bois pour le personnage, une lampe à huile, un extincteur, un pulvérisateur, voici l’inventaire des composants qui entourent cette machine Singer reconvertie en bolide du 19e siècle.