Depuis la nuit des temps l’homme a eu le feu comme allié ou comme ennemi. Aujourd’hui notre bombardier combat le feu, plus précisément les feux difficiles d’accès, comme les forêts escarpées, ou tout simplement hors d’atteinte pour les véhicules et les hommes. La réunion d’un bateau et d’un avion permet de faire le plein d’eau très rapidement et de décoller dans la foulée pour repartir au feu. En effet, quoi de mieux qu’un avion qui flotte ?! Les deux gros réacteurs placés en position verticale permettent un décollage sans prendre d’élan ou d’atterrir sur la terre ferme même sur un relief accidenté. En les plaçant à l’horizontal ils procurent des performances exceptionnelles pour l’époque.
La coque est réalisée en bois d’orme, et les ailes sont recouvertes de cuir marron. La machine à coudre en plein centre sert de support à l’ensemble des pièces. Nous retrouvons donc des roulements, des galets de distribution, des synchros de boîte de vitesse, des bougies de préchauffage, des ressorts d’embrayage, deux filtres à gasoil, des maillons de chaine de moto, des brûleurs, des pièces de plomberie, de nombreuses autres pièces de machines à coudre et une balle de fusil. Le pilote est en bois et en cuir comme ses compagnons.